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LOUIS LE HIR – crayonné BD LE PETIT POUCET… souvenir

LE PETIT POUCET – crayonné LOUIS LE HIR
LOUIS LE HIR au travail sur cette planche crayonnée du PETIT POUCET

Une planche inédite de l’album LE PETIT POUCET. Cette planche ne sera pas utilisée telle quelle mais nous en conserverons des éléments au montage. Le premier bandeau ne sera pas utilisé. la deuxième case sera gardée avec modifications et la troisième case prendra place sur le quatrième bandeau de la première planche de l’album…

A SUIVRE…

Bientôt de nouveaux visuels de BOUCHE DE CUIR …

LOUIS LE HIR, BD LE PETIT POUCET…

le Petit Poucet – planche inédite

Une planche inédite. En raison d’une modification du découpage, elle ne trouvait plus sa place dans le récit. Je me souviens des séances de travail avec Louis lors de la pose du texte. Beaucoup de rigolades , c’était joyeux.

Le nom du second de l’Ogre ; Coupe Tripes,  page 25 de l’album BD Le Petit Poucet (2018 – éditions Mosquito) avait été trouvé par sa maman dans un livre en cherchant de la doc pour l’histoire. C’était bien vu, on avait bien ri ensemble à cette trouvaille.

De son coté, Louis avait repéré dans l’œuvre de François Villon Claquin le bon breton surnom donné à Bertrand Du Guesclin, connétable de France qui est cité à la page 15. De très bons souvenirs…

LE PETIT POUCET… sortie de l’album …

le petit poucet – editions Mosquito

l’album est en vente dès aujourd’hui en librairie et online !

critique – publiée dans le
numéro 318 -février 2018- de la revue Humanisme

Les adaptations du conte de Charles Perrault sont innombrables, mais celle-ci prend place parmi les grandes versions illustrées de contes traditionnels, au côté de celles d’Arthur Rackham ou Gustave Doré. Il n’est pas question ici de revenir sur les interprétations historiques proposées par ces histoires folkloriques : victoire des faibles et des humiliés sur les puissants, triomphe de l’intelligence sur la bestialité, et dans « Poucet » parallèle entre guerres, grandes famines et climats rigoureux du Moyen Age, vécus au siècle de Louis XIV pendant lequel écrit Perrault. Pas question non plus de plonger dans les eaux où se baignent Tzvetan Todorov, Bruno Bettelheim et Marie-Louise von Franz, spécialistes des profondeurs de l’inconscient enfantin et pourvoyeurs de bien des travaux maçonniques sur la symbolique de la part d’enfance en l’homme et les oppositions ésotériques du bien et du mal : blancheur de la neige et du petit bonhomme, noirceur de la forêt profonde et de l’ogre… Pas question de s’arrêter sur ces sept enfants nés en moins de six ans, sur ces cailloux « sumbolum » remplacés par des miettes de pain jetés au long de voyages et d’épreuves qui jalonnent les parcours éclairés du labyrinthe dont Poucet, plus malin que Thésée, vient à bout tout seul.
En fait, au-delà de la proximité de ce « Poucet » avec le précédent album des Le Hir (« Hansel et Gretel », paru aussi chez Mosquito) rappelée par la famille misérable du bûcheron, la forêt, les cailloux et petits pains, l’ogre ou la sorcière, le triomphe du petit bonhomme les peurs et sagesse exprimés par les contes, ce qui incite avant tout à ouvrir grand cet album pour sept ans et plus, c’est la beauté plastique qui l’illumine : forêts ployant sous la neige, châteaux du vertige, personnages hallucinants, décors d’une remarquable beauté hauts en couleurs écarlates comme en clairs-obscurs, jouant des ressources de la BD : strips, texte illustré et mise en page.
Un petit bijou qui éclaire notre œil et notre esprit sur les traces de Poucet, juste avant que les oiseaux ne nous en volent les signes.